La Courneuve : les précadres ALPAC marquent des points sur toute la ligne

Simple en apparence, la réhabilitation énergétique et esthétique de cette petite copropriété de banlieue présentait une série de défis bien spécifiques. Le premier était de la sortir de son statut de passoire thermique. Il s’agissait ensuite de préserver au mieux le volume habitable et la clarté d’appartements relativement exigus. Le cahier des charges impliquait en outre d’obtenir l’aval des ABF (Architectes des Bâtiments de France). Enfin, il fallait rationaliser et fiabiliser le chantier, en optant pour des solutions pertinentes et bien maîtrisées.

L’architecte qui a suivi ce projet de réhabilitation : Ronan Le Hyaric

L’architecte Ronan Le Hyaric, Président-Fondateur de Tout Est Architecture à Saint-Denis (93), explique comment le précadre ALPAC s’inscrivait idéalement dans la logique du projet de réhabilitation. Il précise : « Nous voulions isoler sans réduire les surfaces dans cet ensemble de logements de petite taille. Cela nous a conduits à privilégier l’ITE. Le recours à des précadres thermo-isolés complétait parfaitement cette approche. Installés dans l’épaisseur de l’enveloppe isolante, les précadres contribuent à améliorer fortement la performance thermique : en partant d’une étiquette énergétique F, caractéristique d’une passoire thermique, nous sommes parvenus à réduire les déperditions de plus de 35 % ».

Les avantages spécifiques du précadre ALPAC

« Nous sommes intervenus dans le cadre d’une OPAH (Opération Programmée d’Amélioration de l’Habitat) en liaison avec les ABF, pour créer une nouvelle écriture de façade qui s’appuie sur l’existant – avec un bardage ventilé côté rue, et un ETICS sous enduit pour la façade sur cour.

Dans les deux cas, les précadres ALPAC nous ont permis de minimiser les ponts thermiques, grâce à deux types de jonctions distincts qui s’adaptent aux deux systèmes d’ITE. En parallèle, nous avons pu réduire au minimum la perte de luminosité pour les occupants. Afin d’optimiser la mise en oeuvre des précadres, nous nous sommes rapprochés très en amont des services techniques ALPAC. Nous 2 voulions utiliser des persiennes, et ALPAC a développé un dispositif original qui permet de rapporter les persiennes sur les précadres. Cela respecte notre volonté architecturale. C’est très appréciable, puisque comme prévu, les persiennes se déploient dans l’épaisseur des précadres – sur la façade ventilée comme pour les parties traitées en enduit ».

Une solution qui conjugue performance, agrément et fiabilité

Ronan Le Hyaric apprécie l’accompagnement assuré par ALPAC – avec une continuité qui couvre toutes les phases du projet, y compris la formation de l’entreprise de pose, qui n’avait pas d’expérience préalable du précadre.

Il commente : « La précision de la préfabrication en usine nous a permis de bien respecter les alignements en façade, et pour les poseurs, il n’y avait pas, en fait, de complexité à maîtriser. Chaque précadre est un puzzle qu’il suffit d’emboîter dans le bon ordre. Très vite, après une journée de formation, les intervenants ont pris leur autonomie, et le résulte final respecte notre intention. L’agrément pour les occupants est lui aussi au rendez-vous. On a tendance à considérer que l’ITE crée des surépaisseurs et réduit le clair de vitrage. Ici, il n’y a quasiment pas d’incidences dues au précadres, puisqu’ils s’insèrent dans l’enveloppe ».

Sur ce projet, le précadre ALPAC a pu donner la pleine mesure de son efficacité énergétique, en supprimant les ponts thermiques sur tout le pourtour de la baie. La présence de garde-corps en applique a permis d’améliorer encore la performance du système, sachant qu’ils n’interfèrent pas avec les précadres, mais sont rapportés sur les façades terminées.

Ronan Le Hyaric poursuit : « ALPAC nous a livré un précadre témoin en tout juste 3 semaines. Cela nous a permis de valider la solution et de la soumettre à la copropriété sans perte de temps. Dans la foulée, la préfabrication a été lancée pour l’ensemble du bâtiment ».

Petite copropriété après les traveaux de réhabilitation par l'architecte Ronan Le Hyaric et ALPAC

Un partenariat à part entière

« Nous pouvons compter sur la disponibilité de l’équipe ALPAC, explique Ronan Le Hyaric. Dès la phase d’étude, nous avons pu solliciter ALPAC pour développer une réponse technique en cohérence avec le concept architectural. C’est à nouveau le cas pour une opération de plus grande ampleur tout près d’ici. Là aussi, ALPAC a mis au point pour nous une solution sur mesure ».

« Vis-à-vis de l’entreprise de pose, ALPAC a également fait le nécessaire dans de très bonnes conditions – y compris pour assurer la liaison entre l’entreprise qui a installé les précadres et le poseur du bardage ventilé. En aval, tout a été effectué correctement, et nous sommes très satisfaits ».

Des occupants – et un architecte – conquis par l’efficacité de l’opération

Ronan Le Hyaric précise : « J’ai croisé tout à l’heure une occupante de l’immeuble. Elle n’a pas eu froid cet hiver, ce qu’elle a beaucoup apprécié. Grâce notamment aux précadres ALPAC, nous avons pu traiter tous les points faibles de l’enveloppe, en éliminant les déperditions et la condensation ».

Il conclut : « À notre niveau également, le bilan de l’opération est positif. Nous travaillons actuellement sur plusieurs projets, notamment sur des immeubles dits ‘Patrimoine du XXe siècle’. Généralement, ils ont été construits en béton avant la mise en place des premières réglementations énergétiques. Ce sont donc typiquement des passoires thermiques. Nous avons par conséquent tout un travail à faire sur la peau des bâtiments, sur le traitement des fenêtres – et naturellement, nous nous rapprochons d’ALPAC. C’est l’interlocuteur qu’il nous faut pour apporter des réponses qui seront en phase avec nos objectifs techniques et notre écriture architecturale ».